Il croyait n'avoir aucun problème...
- Roxane Leblanc
- 18 août
- 2 min de lecture
Cette semaine, j’ai vécu une situation qui m’a encore une fois montré à quel point nos réactions sont rarement “juste dans le moment présent”.
Mon chum ne croit pas vraiment à ce que je fais. Pour lui, quand je lui disais : « Je vois que t’as un problème avec l’autorité », il me répondait toujours « Non, non, non… il n’y a rien. »

Mais moi, je le voyais gros comme une maison.
Jusqu’à ce que quelque chose se passe.
Un moment banal, mais révélateur :
Un des enfants lui dit simplement : « Ne me regarde pas. »
C’était probablement un besoin d’intimité, un besoin d’être tranquille dans sa bulle.
Mais lui, il l’a pris comme une tentative de contrôle. Sa réaction : « Je regarde où je veux. »
Et là, ça a explosé.
Parce que ça ne touchait pas juste ce moment-là. Ça réactivait toute une histoire derrière : son rapport à l’autorité, mais surtout, à la soumission.
En en parlant, il a réalisé qu’il avait grandi en se pliant, en évitant les conflits, en se soumettant pour ne pas déranger. Et dans ce mécanisme-là, affirmer ses besoins était devenu dangereux.
Le soir même, il m’a demandé de l’aider.
Cette fois, l’invitation était là.
On s’est assis ensemble, on a écrit des affirmations de reprogrammation, et je l’ai guidé à les répéter.
À un moment, les larmes ont commencé à couler.
Et j’ai su qu’on venait de toucher quelque chose de profond.
Et je vais te dire la vérité : je suis extrêmement fière d’avoir un chum capable de cette transformation-là.
C’est ça qui fait que je l’aime autant : sa capacité à se montrer vulnérable, à laisser tomber ses armures pour grandir.
👉 Que tu sois un homme ou une femme, c’est la même chose pour toi.
Tu peux le faire.
Tu peux aller dans ta vulnérabilité et t’ouvrir tranquillement à ce qui t’échappe.
C’est exactement ça, Capitaine de mon navire.
Tes colères, tes frustrations, tes blocages ne sont pas “toi”.
Ce sont des couches construites à partir de blessures passées.
Et quand tu oses descendre à la racine, tu découvres que non, tu n’es pas condamnée à vivre selon ces vieux schémas.
Tu peux réécrire ton histoire.




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