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Quand une flèche au cœur devient le point de départ de ma liberté

On a tous déjà reçu une flèche

Pas une critique banale, pas un petit commentaire qui glisse. Non. Une vraie flèche.

Un mot, une phrase, qui entre droit dans le cœur et qui fait tellement mal qu’on en perd pied.

Ces mots-là, on les entend une fois, et pourtant ils résonnent longtemps. Ils font douter de notre valeur, de notre place, de notre droit d’exister.

Moi aussi, j’ai vécu ça. Et voici ce que ça m’a appris.

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La flèche qui transperce

Il y a quelques années, quelqu’un m’a lancé des mots si violents que ma première réaction a été :

« Si je suis vraiment si pire que ça, ben je vais rester seule. Comme ça, je serai plus un poids pour personne. »

J’ai eu mal. Vraiment mal. Le genre de douleur qui coupe le souffle, qui fait douter de tout.

La douleur… et le rebond

Mais mon rebond a été rapide. Parce que j’ai choisi de ne pas me laisser envahir.

Oui, dans son insulte, il y avait une pointe de vérité.

Pas à 100 %, mais assez pour résonner avec mes propres blessures.

Alors j’ai décidé d’accepter cette part-là… et de laisser le reste derrière,parce que ça ne m’appartenait pas.


La fin d’une amitié… et un réveil

Oui, ça a mis fin à une amitié. Mais au fond, cette relation n’aurait jamais été compatible.

Aujourd’hui, je suis même reconnaissante que ça soit arrivé. Comme si son rôle à elle, c’était de me piquer assez fort pour que je me réveille.


Le point de départ de ma reprise de pouvoir

Ce jour-là, quelque chose a basculé. Ça a été le début de la reprise de pouvoir sur mon navire.

J’ai compris que personne d’autre que moi ne pouvait tenir le gouvernail. Et que même si une flèche me transperce, c’est moi qui décide si elle me coule…ou si elle me propulse vers le large.


Quatre clés qui m’ont aidée à transformer la douleur

Quand une parole nous blesse profondément, voici ce qui m’a soutenue :

  1. Reconnaître l’émotion au lieu de la fuir.

  2. Chercher s’il y a une part de vérité (sans tout prendre sur soi).

  3. Rendre le reste : ce qui appartient à l’autre n’a pas à peser sur nous.

  4. Demander de l'aide :  j’ai choisi d’être accompagnée par un coach en intelligence émotionnelle. Parce que parfois, on n’a pas à tout porter seul(e). Avoir quelqu’un qui te guide, qui t’aide à décoder et à transformer, ça accélère le chemin et ça rend la traversée beaucoup plus douce.


Et toi, que fais-tu de tes flèches?

Peut-être que toi aussi tu reçois parfois ces flèches… Celles qui te donnent l’impression que tu n’es rien, que ton existence n’a pas sa place.

Mais rappelle-toi : ces flèches pointent une blessure, elles ne sont pas là pour te tuer.

C’est toi qui décides quoi en faire. Est-ce que tu les laisses t’enfoncer…ou est-ce que tu les transformes en force pour reprendre ton gouvernail? Capitaine de mon Navire est là pour toi.


Roxane



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